mardi 24 mai 2016

ZEMMOUR A LA SYNAGOGUE DE LA VICTOIRE ?

Une « conférence-débat à deux voix » sur l’identité juive en France – «  Qu’est-ce qu’être Français et juif ? » - est organisée le mercredi 1er juin à la Grande Synagogue de Paris.

Les conférences seront assurées par l’ex-grand-rabbin de France Gilles BERNHEIM et par le journaliste Eric ZEMMOUR. Le débat sera animé par un journaliste du Figaro, Yves THREARD.

Eric ZEMMOUR a publié en 2014 un livre intitulé Le Suicide français (Editions Albin Michel). L’une des modalités de ce « suicide » aura été, selon lui, la « doxa paxtonienne » : c’est à dire la reconnaissance d’une responsabilité directe et entière du régime de Vichy dans la Shoah, telle qu’elle a été évoquée par l’historien américain Robert Paxton dans un ouvrage paru en 1972 aux Etats-Unis  et un an plus tard en France, La France de Vichy (Editions du Seuil).

ZEMMOUR affirme que le régime de Vichy a en fait assuré la survie de la plupart des « juifs français ». Comment ? En livrant les « juifs étrangers ». Un « échange » qu’il veut bien qualifier d’ « immoral » mais qu’il tient pour « efficace », puisque les deux tiers des juifs vivant à l’époque en France ont échappé à la déportation.

Passons sur le fait que tous les historiens de la Shoah concluent, comme Paxton, à une complicité active du régime de Vichy dans la Shoah, et que ZEMMOUR ne trouve, pour asseoir sa thèse, qu’un historien amateur, le « rabbin » (non-orthodoxe) Alain Michel, auteur d’un opuscule,  Vichy et la Shoah, paru en 2011 chez un petit éditeur catholique de droite, CLD Editions.  

Passons sur le fait que le régime de Vichy, son administration, sa police, ses forces de choc (la Milice), ont participé activement à l’arrestation, à la déportation et à l’assassinat de nombreux juifs « français » :  à commencer par Jacques Helbronner, ancien membre de l’état-major de Georges Clémenceau, ancien ami personnel du Maréchal Pétain, conseiller d’Etat, président du Consistoire central israélite de France, déporté à Auschwitz le 20 novembre 1943 (convoi numéro 62) et gazé dès son arrivée.

Passons sur le fait que de nombreux juifs tenus pour « étrangers » par Vichy (et par ZEMMOUR) étaient en fait français selon le droit français : notamment les enfants nés en France de parents d’origine étrangère.

Passons sur le fait que si deux tiers des juifs français se trouvant en France en 1940 ont échappé à la Shoah, cela tient à des causes multiples et variées : l’étendue et la variété du territoire français, la laïcité française, rendant difficile le « dépistage » des juifs, l’assimilation poussée de la plus grande partie de la population juive, rendant facile le recours à de fausses identités, la résistance passive d’une partie de la population et même des fonctionnaires, la résistance active des « Justes ». Mais en aucun cas à la « protection » du régime du Vichy.   

Revenons sur l’essentiel : ZEMMOUR justifie le fait que le gouvernement français ait livré des dizaines de milliers de juifs à la mort, y compris plus de dix mille enfants, au nom d’une prétendue « raison d’Etat ».

Ce n’est pas un faux pas, une parole qui aurait dépassé sa pensée. Cette affirmation s’insère dans un discours idéologique cohérent. ZEMMOUR reprend se démarque de la Résistance antinazie elle-même en citant avec approbation une phrase attribuée au général de Gaulle par l’écrivain Claude Mauriac, fils de l’écrivain François Mauriac : « De Gaulle explique à mon père qu’il y avait eu deux sortes de Résistance entre lesquelles nulle entente après la Libération n’était possible : ‘la mienne – la vôtre – qui était résistance à l’ennemi – et puis la résistance politicienne qui était antinazie, antifasciste, mais en aucune sorte nationale… »

Dans le même esprit, ZEMMOUR, tout au long de son essai, ne cesse de s’en prendre aux Américains et aux Israéliens, qui apparaissent ainsi comme les ennemis principaux et conjoints de la nation française. Même quand ils luttent contre l’islamisme et le jihadisme.

Voici par exemple ce qu’il écrit à propos des attentats islamistes de 2001 à Manhattan et à Washington :

« A partir du 11 septembre 2001, Al-Qaida remplaça, dans l’imaginaire assiégé des foules occidentales et des discours guerriers de leurs dirigeants, la Bande à Baader et les Brigades rouges. Avec les mêmes arrière-pensées politiciennes et les mêmes barbouzeries provocatrices. »

«  A gauche, parmi les élites politiques et intellectuelles françaises, la révolution islamique provoqua un schisme… Ceux qui… rejetèrent la fascination révolutionnaire au nom de leurs idéaux démocratiques, furent condamnés à s’aligner sur les positions américaines (et israéliennes), et à dissoudre leurs engagements progressistes dans un droit-de-l’hommisme occidentaliste, sirupeux et embourgeoisé… »

Voici ce qu’il écrit des jeunes juifs français pro-israéliens :

« Depuis la guerre des Six Jours, une partie de la jeunesse juive française s’était enrégimentée dans des mouvements de défense sioniste… Elle connaissait le destin tragicomique de ces générations perdues si bien analysées par Musset dans ses Confessions d’un Enfant du Siècle… »

Comment ZEMMOUR, juif vichyste, « anti-antinazi » et anti-israélien, peut-il être invité à débattre de l’identité juive à la Grande Synagogue de la Victoire, où se tient chaque automne, depuis 1945, un office solennel à la mémoire des victimes de la Shoah ?

Comment l’ex-grand-rabbin BERNHEIM et les administrateurs de la Grande Synagogue n’ont-ils pas senti l’indécence absolue d’un tel débat avec un tel individu ?

Mais surtout, la communauté juive française laissera-t-elle faire ?


LE COLLECTIF SIMON MAUJEAN



23 mai 2016

mardi 23 décembre 2014

CRIF : TOUTE HONTE BUE !


Toute 

honte bue

Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des Institutions juives de France (Crif) invite diverses personnalités de la communauté juive à ce qu’il appelle une « rencontre exceptionnelle » avec Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L’Express, sur le thème : « Quel avenir pour la France : société laïque ou multiculturelle ».

Cette réunion, prévue pour le 7 janvier, est organisée avec Les Amis du  Crif, une organisation qui se présente comme « l’Association des Amis du Conseil représentatif des Institutions juives de France ».

Faut-il rappeler que le 5 août dernier, au plus fort de la « Seconde Guerre de Gaza », alors que des manifestations antisémites se multipliaient en France sous couvert de solidarité avec les Palestiniens – et choquaient une bonne partie de l’opinion française -, Barbier avait cru bon de s’en prendre avec violence à la communauté juive de France, l’accusant pêle-mêle dans un éditorial « d’écouter sa peur », « de faire de mauvais choix », de « bunkériser sa religion »,  de « féodaliser » la France, de « soutenir Netanyahu, ses alliances radicales, ses colonisations excessives et ses options militaires contestables » et enfin de « s’allier avec le Front national » ?

Faut-il rappeler qu’il avait intitulé cet éditorial « Les Nouveaux Belzébuths », c’est-à-dire opéré un amalgame sémantique entre les juifs et le Démon ?

La prochaine fois, Cukierman et le Crif inviteront-ils Eric Zemmour à parler de Vichy ?

Ce Crif-là ne représente plus, et ne représentera plus jamais, les juifs de France.





DOCUMENT 1 : L’INVITATION DU CRIF

Les Amis du Crif
Association des Amis du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France


Paris, le 23 décembre 2014
Chers Amis,
Roger Cukierman vous invite à une rencontre exceptionnelle avec

Christophe Barbier
Directeur de la rédaction de l’Express
sur le thème
« Quel avenir pour la France : société laïque ou  multiculturelle ?»
Mercredi 7 janvier  2015 de 19h30 à 21h30
Début de la conférence à 19h45 précises

(...)

Cet évènement est proposé en exclusivité et gratuitement aux adhérents de l’association des Amis du CRIF. Il est soumis à une participation aux frais de 20€ par personne pour les non adhérents.
Je vous invite à vous inscrire en ligne et à diffuser cette invitation.

Bien amicalement,

(...)

Adhérez en ligne  à l’association des Amis du Crif en cliquant sur :
Et retrouvez-nous sur notre page Facebook

(...)





DOCUMENT 2 : L’EDITORIAL DE CHRISTOPHE BARBIER, 5 AOUT 2014


Les nouveaux Baal-Zebud
Par Christophe Barbier, publié le 05/08/2014 à 17:20, mis à jour à 17:55
Si la communauté juive de france écoute sa peur, elle ne fera que de mauvais choix. La seule voie raisonnable est celle de l'exigence républicaine. 
Elle insinue, elle susurre, elle suggère ; ou bien elle affirme, elle tonitrue, elle clame. Quel que soit son registre, et elle les utilise tous, la peur est toujours mauvaise conseillère. Elle signe la faiblesse, elle prouve la panique, elle témoigne déjà de la défaite. Elle n'est pas l'enfant de la vigilance, elle est son contraire, son démon. Si la communauté juive de France, confrontée à la tension importée de Gaza et à la nouvelle fièvre antisémite, écoute sa peur, elle ne fera que de mauvais choix. 
Le premier, et sans doute le pire, est celui de l'autodéfense. L'esprit de milice est une déchéance, et confier son sort à des nervis, c'est nourrir la violence, en accepter la pérennité et considérer qu'elle est désormais le registre dominant de la société française. Entre la naïveté suicidaire du troupeau de proies et le recours à des gangs communautaires, il y a l'appel exigeant aux forces de l'ordre républicaines. La Ligue de défense juive croit protéger la tribu, mais ne fait que motiver ses ennemis : sa dissolution sera salutaire. 
L'autre impasse, de plus en plus envisagée, et trop souvent empruntée, est la fuite, vers un ailleurs qui est un nulle part. Appeler alya une désertion ne change rien à sa nature, et tous ceux qui incitent des citoyens à quitter leur nation au nom de leur religion ne rendent service ni à l'une, abandonnée, ni à l'autre, dévoyée. L'alya ne peut être qu'une démarche religieuse, motivée par la foi et non par un raisonnement politique, social ou sécuritaire. Une alya laïque a pu se justifier quand il s'agissait de bâtir l'Etat d'Israël, mais son avatar actuel est une imposture.  
Bunkériser sa religion n'est pas acceptable
Comment un juif qui craint une poussée antisémite en France et choisit d'y abandonner ceux qui ne peuvent ou ne veulent partir pourra-t-il se laver de l'accusation de lâcheté ? Quel que soit le mal qui menace notre pays, c'est ici qu'il faut le combattre, par sens de l'honneur et par intérêt stratégique : livrer les démocraties à l'antisémitisme, c'est promettre Israël à un destin de forteresse assiégée. 
Bunkériser sur place sa religion n'est pas plus efficace, ni acceptable. Céder à la tentation du communautarisme, c'est choisir l'asphyxie par crainte de la tempête. La force de la République est dans le droit à l'indifférence, cette liberté de vivre ses convictions religieuses ou philosophiques avec la garantie de ne pas être résumé à ces choix. Prôner le communautarisme en lieu et place du contrat républicain, c'est féodaliser la France, c'est installer un néon sur le portail du futur ghetto. La foule républicaine, d'où n'émerge nulle obédience, est le plus sûr bouclier contre l'antisémite, toujours acharné à identifier ses cibles. Et c'est parce que la République est aujourd'hui fragile qu'il ne faut en aucun cas la délaisser, car nulle communauté ne résisterait à la barbarie qui suivrait sa chute. 
Aucun nationalisme ne saurait, non plus, lutter contre l'antisémitisme autrement qu'en de trompeuses victoires à court terme. Les juifs de France se trompent s'ils considèrent vital de soutenir Benyamin Netanyahu en ses alliances radicales, ses colonisations excessives et ses options militaires contestables : le patriotisme, c'est la guerre pour assurer la paix dans la sécurité ; le nationalisme, c'est la guerre pour la guerre.  
La caution d'une dédiabolisation de façade du FN
De même, les juifs de France se leurrent s'ils se rallient au FN pour contrer la progression de l'islam dans notre société. D'abord, le néo-lepénisme n'a pour eux qu'une compassion éphémère et intéressée : ils sont la caution d'une dédiabolisation de façade, pour mieux cacher les vérités du "détail" et de la "fournée". Ensuite, raisonner contre une partie des Français, c'est préparer une guerre civile, cette guerre dont même les vainqueurs sortent perdants. 
L'actualité est un carrefour brumeux où la seule voie raisonnable est celle de la République, et ceux qui conseillent aux juifs de France d'emprunter une autre direction leur font courir de grands périls. Que prennent garde ceux qui consultent les nouveaux Baal-Zebub pour apaiser leur crainte ! S'ils pensent qu'être français est un problème pour être juif, ils donnent raison à ceux qui estiment qu'être juif est un problème pour être français. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-nouveaux-baal-zebud_1564124.html#053GsH2lapx3QwEl.99


mardi 2 décembre 2014

NOUS N'OUBLIERONS PAS LA DATE FATIDIQUE DU 2 DECEMBRE


Nous publions ci-après le détail du scrutin tenu le 2 décembre 2014 à l’Assemblée nationale sur une éventuelle reconnaissance de l’ « Etat de Palestine » par la France.

Ce sera un scrutin fatidique : non pas pour la France, qui est au-dessus des erreurs de certains de ses élus, ni pour Israël ; mais bien pour ceux qui ont présenté une résolution favorable à cette reconnaissance, pour ceux qui l’ont votée et pour ceux qui, pouvant voter contre, se sont abstenus ou absentés. 

La quasi-totalité de la gauche française (socialistes, écologistes, extrême-gauche) a approuvé cette résolution. La plus grande partie de la droite et du centre a voté contre cette résolution. Coïncidence ? Un sondage CSA/Le Figaro indiquait le même jour que si des élections législatives avaient lieu actuellement,  la droite et le centre (UMP et UDI) obtiendraient entre 485 et 505 sièges à l’Assemblée sur 577 : une majorité écrasante, jamais atteinte par aucun parti ou aucune coalition depuis la fondation de la Ve République. La gauche, qui détient actuellement 343 sièges, tomberait à une soixantaine de sièges.

Les Français qui, à travers Israël, soutiennent le droit, la démocratie et la liberté, sanctionneront la gauche pour son acharnement anti-israélien.

Ils sanctionneront aussi ceux qui, à droite ou centre, ont voté à la fois contre Israël et contre leur propre camp. Les neuf députés UMP qui sont dans ce cas (Nicole Ameline, Marcel Bonnot, Olivier Carré, Jean-Louis Christ, Jean-Jacques Guillet, Jacques Myard, Bérengère Poletti, Axel Poniatowski, Jean-Luc Reitzer) méritent une mention toute particulière.

COLLECTIF SIMON MAUJEAN


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Analyse du scrutin n° 981
Deuxième séance du 02/12/2014
Scrutin public sur la proposition de résolution portant sur la reconnaissance de l'État de Palestine (art.34-1 de la Constitution)
Pour l'adoption : 339Contre : 151Abstention : 16
Synthèse du vote
Nombre de votants : 506
Nombre de suffrages exprimés : 490
Majorité absolue : 246
Pour l'adoption : 339
Contre : 151
L'Assemblée nationale a adopté.
·       Groupe écologiste
·       Non inscrits
Groupe socialiste, républicain et citoyen (288 membres)
Pour: 279
·       Ibrahim Aboubacar
·       Patricia Adam
·       Sylviane Alaux
·       Jean-Pierre Allossery
·       Pouria Amirshahi
·       François André
·       Nathalie Appéré
·       Christian Assaf
·       Joël Aviragnet
·       Pierre Aylagas
·       Jean-Marc Ayrault
·       Alexis Bachelay
·       Guillaume Bachelay
·       Jean-Paul Bacquet
·       Dominique Baert
·       Gérard Bapt
·       Serge Bardy
·       Ericka Bareigts
·       Christian Bataille
·       Delphine Batho
·       Marie-Noëlle Battistel
·       Laurent Baumel
·       Philippe Baumel
·       Nicolas Bays
·       Catherine Beaubatie
·       Marie-Françoise Bechtel
·       Jean-Marie Beffara
·       Luc Belot
·       Karine Berger
·       Chantal Berthelot
·       Gisèle Biémouret
·       Philippe Bies
·       Erwann Binet
·       Jean-Pierre Blazy
·       Yves Blein
·       Jean-Luc Bleunven
·       Daniel Boisserie
·       Christophe Borgel
·       Florent Boudié
·       Marie-Odile Bouillé
·       Christophe Bouillon
·       Brigitte Bourguignon
·       Malek Boutih
·       Kheira Bouziane-Laroussi
·       Émeric Bréhier
·       Jean-Louis Bricout
·       Jean-Jacques Bridey
·       François Brottes
·       Isabelle Bruneau
·       Gwenegan Bui
·       Sabine Buis
·       Jean-Claude Buisine
·       Sylviane Bulteau
·       Vincent Burroni
·       Alain Calmette
·       Jean-Christophe Cambadélis
·       Colette Capdevielle
·       Yann Capet
·       Christophe Caresche
·       Marie-Arlette Carlotti
·       Fanélie Carrey-Conte
·       Martine Carrillon-Couvreur
·       Christophe Castaner
·       Jean-Yves Caullet
·       Nathalie Chabanne
·       Guy Chambefort
·       Jean-Paul Chanteguet
·       Marie-Anne Chapdelaine
·       Guy-Michel Chauveau
·       Dominique Chauvel
·       Pascal Cherki
·       Jean-David Ciot
·       Alain Claeys
·       Jean-Michel Clément
·       Marie-Françoise Clergeau
·       Romain Colas
·       Philip Cordery
·       Valérie Corre
·       Jean-Jacques Cottel
·       Catherine Coutelle
·       Jacques Cresta
·       Pascale Crozon
·       Frédéric Cuvillier
·       Seybah Dagoma
·       Yves Daniel
·       Carlos Da Silva
·       Pascal Deguilhem
·       Florence Delaunay
·       Michèle Delaunay
·       Guy Delcourt
·       Pascal Demarthe
·       Sébastien Denaja
·       Françoise Descamps-Crosnier
·       Sophie Dessus
·       Jean-Louis Destans
·       Michel Destot
·       Fanny Dombre-Coste
·       René Dosière
·       Sandrine Doucet
·       Philippe Doucet
·       Françoise Dubois
·       Jean-Pierre Dufau
·       Anne-Lise Dufour-Tonini
·       Françoise Dumas
·       William Dumas
·       Laurence Dumont
·       Jean-Louis Dumont
·       Jean-Paul Dupré
·       Yves Durand
·       Philippe Duron
·       Olivier Dussopt
·       Henri Emmanuelli
·       Corinne Erhel
·       Sophie Errante
·       Marie-Hélène Fabre
·       Martine Faure
·       Olivier Faure
·       Alain Fauré
·       Hervé Féron
·       Richard Ferrand
·       Aurélie Filippetti
·       Hugues Fourage
·       Jean-Marc Fournel
·       Valérie Fourneyron
·       Michèle Fournier-Armand
·       Michel Françaix
·       Christian Franqueville
·       Jean-Claude Fruteau
·       Jean-Louis Gagnaire
·       Geneviève Gaillard
·       Yann Galut
·       Guillaume Garot
·       Hélène Geoffroy
·       Jean-Marc Germain
·       Jean-Patrick Gille
·       Jean Glavany
·       Yves Goasdoué
·       Daniel Goldberg
·       Geneviève Gosselin-Fleury
·       Pascale Got
·       Marc Goua
·       Linda Gourjade
·       Laurent Grandguillaume
·       Estelle Grelier
·       Jean Grellier
·       Edith Gueugneau
·       Élisabeth Guigou
·       Chantal Guittet
·       Razzy Hammadi
·       Benoît Hamon
·       Mathieu Hanotin
·       Joëlle Huillier
·       Sandrine Hurel
·       Christian Hutin
·       Françoise Imbert
·       Michel Issindou
·       Éric Jalton
·       Serge Janquin
·       Henri Jibrayel
·       Régis Juanico
·       Laurent Kalinowski
·       Marietta Karamanli
·       Philippe Kemel
·       Chaynesse Khirouni
·       Bernadette Laclais
·       Conchita Lacuey
·       François Lamy
·       Anne-Christine Lang
·       Colette Langlade
·       Jean Launay
·       Jean-Luc Laurent
·       Pierre-Yves Le Borgn'
·       Jean-Yves Le Bouillonnec
·       Patrick Lebreton
·       Gilbert Le Bris
·       Anne-Yvonne Le Dain
·       Jean-Yves Le Déaut
·       Viviane Le Dissez
·       Michel Lefait
·       Dominique Lefebvre
·       Annie Le Houerou
·       Annick Le Loch
·       Patrick Lemasle
·       Catherine Lemorton
·       Christophe Léonard
·       Annick Lepetit
·       Jean-Pierre Le Roch
·       Bruno Le Roux
·       Arnaud Leroy
·       Michel Lesage
·       Bernard Lesterlin
·       Serge Letchimy
·       Michel Liebgott
·       Martine Lignières-Cassou
·       Audrey Linkenheld
·       François Loncle
·       Gabrielle Louis-Carabin
·       Lucette Lousteau
·       Victorin Lurel
·       Jean-Pierre Maggi
·       Jacqueline Maquet
·       Marie-Lou Marcel
·       Jean-René Marsac
·       Philippe Martin
·       Martine Martinel
·       Frédérique Massat
·       Sandrine Mazetier
·       Michel Ménard
·       Patrick Mennucci
·       Kléber Mesquida
·       Pierre-Alain Muet
·       Philippe Nauche
·       Nathalie Nieson
·       Philippe Noguès
·       Robert Olive
·       Maud Olivier
·       Monique Orphé
·       Michel Pajon
·       Luce Pane
·       Christian Paul
·       Rémi Pauvros
·       Germinal Peiro
·       Hervé Pellois
·       Jean-Claude Perez
·       Sébastien Pietrasanta
·       Martine Pinville
·       Christine Pires Beaune
·       Philippe Plisson
·       Élisabeth Pochon
·       Napole Polutélé
·       Pascal Popelin
·       Dominique Potier
·       Émilienne Poumirol
·       Michel Pouzol
·       Régine Povéda
·       Patrice Prat
·       Christophe Premat
·       Joaquim Pueyo
·       Catherine Quéré
·       Valérie Rabault
·       Monique Rabin
·       Dominique Raimbourg
·       Marie Récalde
·       Marie-Line Reynaud
·       Eduardo Rihan Cypel
·       Denys Robiliard
·       Marcel Rogemont
·       Frédéric Roig
·       Barbara Romagnan
·       Bernard Roman
·       Gwendal Rouillard
·       Alain Rousset
·       Boinali Said
·       Béatrice Santais
·       Odile Saugues
·       Gilbert Sauvan
·       Gilles Savary
·       Gérard Sebaoun
·       Christophe Sirugue
·       Julie Sommaruga
·       Suzanne Tallard
·       Pascal Terrasse
·       Sylvie Tolmont
·       Jean-Louis Touraine
·       Stéphane Travert
·       Catherine Troallic
·       Cécile Untermaier
·       Jean-Jacques Urvoas
·       Daniel Vaillant
·       Jacques Valax
·       Clotilde Valter
·       Michel Vauzelle
·       Olivier Véran
·       Fabrice Verdier
·       Michel Vergnier
·       Patrick Vignal
·       Jean-Michel Villaumé
·       Jean Jacques Vlody
·       Paola Zanetti
Contre: 1
·       René Rouquet
Abstention: 5
·       Laurent Cathala
·       David Habib
·       Monique Iborra
·       Armand Jung
·       François Pupponi
Non-votant: 1
M. Claude Bartolone (Président de l'Assemblée nationale).
Groupe de l'union pour un mouvement populaire (197 membres)
Pour: 9
·       Nicole Ameline
·       Marcel Bonnot
·       Olivier Carré
·       Jean-Louis Christ
·       Jean-Jacques Guillet
·       Jacques Myard
·       Bérengère Poletti
·       Axel Poniatowski
·       Jean-Luc Reitzer
Contre: 136
·       Damien Abad
·       Bernard Accoyer
·       Yves Albarello
·       Benoist Apparu
·       Laurence Arribagé
·       Patrick Balkany
·       Jean-Pierre Barbier
·       Jacques Alain Bénisti
·       Sylvain Berrios
·       Xavier Bertrand
·       Étienne Blanc
·       Valérie Boyer
·       Philippe Briand
·       Bernard Brochand
·       Luc Chatel
·       Gérard Cherpion
·       Guillaume Chevrollier
·       Alain Chrétien
·       Dino Cinieri
·       Éric Ciotti
·       Philippe Cochet
·       Jean-François Copé
·       François Cornut-Gentille
·       Jean-Louis Costes
·       Édouard Courtial
·       Jean-Michel Couve
·       Marc-Philippe Daubresse
·       Bernard Debré
·       Bernard Deflesselles
·       Rémi Delatte
·       Patrick Devedjian
·       Nicolas Dhuicq
·       Jean-Pierre Door
·       David Douillet
·       Marianne Dubois
·       Christian Estrosi
·       Daniel Fasquelle
·       Georges Fenech
·       Yves Foulon
·       Marc Francina
·       Yves Fromion
·       Claude de Ganay
·       Sauveur Gandolfi-Scheit
·       Annie Genevard
·       Guy Geoffroy
·       Bernard Gérard
·       Alain Gest
·       Georges Ginesta
·       Charles-Ange Ginesy
·       Jean-Pierre Giran
·       Claude Goasguen
·       Jean-Pierre Gorges
·       Philippe Gosselin
·       Philippe Goujon
·       Claude Greff
·       Arlette Grosskost
·       Françoise Guégot
·       Jean-Claude Guibal
·       Christophe Guilloteau
·       Michel Herbillon
·       Patrick Hetzel
·       Guénhaël Huet
·       Sébastien Huyghe
·       Christian Jacob
·       Denis Jacquat
·       Christian Kert
·       Nathalie Kosciusko-Morizet
·       Jacques Kossowski
·       Valérie Lacroute
·       Marc Laffineur
·       Jacques Lamblin
·       Jean-François Lamour
·       Laure de La Raudière
·       Guillaume Larrivé
·       Thierry Lazaro
·       Alain Leboeuf
·       Frédéric Lefebvre
·       Marc Le Fur
·       Pierre Lellouche
·       Bruno Le Maire
·       Jean Leonetti
·       Pierre Lequiller
·       Céleste Lett
·       Geneviève Levy
·       Véronique Louwagie
·       Lionnel Luca
·       Jean-François Mancel
·       Thierry Mariani
·       Hervé Mariton
·       Alain Marleix
·       Olivier Marleix
·       Franck Marlin
·       Philippe Armand Martin
·       Patrice Martin-Lalande
·       Alain Marty
·       Jean-Claude Mathis
·       Jean-Claude Mignon
·       Pierre Morange
·       Yannick Moreau
·       Pierre Morel-A-L'Huissier
·       Alain Moyne-Bressand
·       Dominique Nachury
·       Yves Nicolin
·       Patrick Ollier
·       Jacques Pélissard
·       Jean-Frédéric Poisson
·       Josette Pons
·       Didier Quentin
·       Frédéric Reiss
·       Bernard Reynès
·       Franck Riester
·       Arnaud Robinet
·       Camille de Rocca Serra
·       Sophie Rohfritsch
·       Paul Salen
·       François Scellier
·       Claudine Schmid
·       André Schneider
·       Fernand Siré
·       Thierry Solère
·       Michel Sordi
·       Claude Sturni
·       Alain Suguenot
·       Michèle Tabarot
·       Lionel Tardy
·       Jean-Charles Taugourdeau
·       Guy Teissier
·       Jean-Marie Tetart
·       Dominique Tian
·       Catherine Vautrin
·       Patrice Verchère
·       Jean-Sébastien Vialatte
·       Jean-Pierre Vigier
·       Philippe Vitel
·       Laurent Wauquiez
·       Éric Woerth
Abstention: 4
·       Virginie Duby-Muller
·       Laurent Furst
·       Isabelle Le Callennec
·       Dominique Le Mèner
Groupe de l'union des démocrates et indépendants (30 membres)
Pour: 4
·       Yannick Favennec
·       Philippe Folliot
·       Bertrand Pancher
·       François Rochebloine
Contre: 14
·       Charles de Courson
·       Stéphane Demilly
·       Jean-Christophe Fromantin
·       Philippe Gomès
·       Meyer Habib
·       Sonia Lagarde
·       Jean-Christophe Lagarde
·       Franck Reynier
·       Arnaud Richard
·       Maina Sage
·       Rudy Salles
·       André Santini
·       Jean-Paul Tuaiva
·       Philippe Vigier
Abstention: 4
·       Thierry Benoit
·       Michel Piron
·       François-Xavier Villain
·       Michel Zumkeller
Groupe écologiste (18 membres)
Pour: 18
·       Laurence Abeille
·       Éric Alauzet
·       Brigitte Allain
·       Isabelle Attard
·       Danielle Auroi
·       Denis Baupin
·       Michèle Bonneton
·       Christophe Cavard
·       Sergio Coronado
·       Cécile Duflot
·       François-Michel Lambert
·       Noël Mamère
·       Véronique Massonneau
·       Paul Molac
·       Barbara Pompili
·       Jean-Louis Roumégas
·       François de Rugy
·       Eva Sas
Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste (17 membres)
Pour: 11
·       Jean-Noël Carpentier
·       Stéphane Claireaux
·       Jeanine Dubié
·       Olivier Falorni
·       Joël Giraud
·       Gilda Hobert
·       Jacques Krabal
·       Jérôme Lambert
·       Dominique Orliac
·       Stéphane Saint-André
·       Alain Tourret
Groupe de la gauche démocrate et républicaine (15 membres)
Pour: 15
·       François Asensi
·       Bruno Nestor Azérot
·       Huguette Bello
·       Alain Bocquet
·       Marie-George Buffet
·       Jean-Jacques Candelier
·       Patrice Carvalho
·       Gaby Charroux
·       André Chassaigne
·       Marc Dolez
·       Jacqueline Fraysse
·       Alfred Marie-Jeanne
·       Jean-Philippe Nilor
·       Nicolas Sansu
·       Gabriel Serville
Non inscrits (9 membres)
Pour: 3
·       Sylvie Andrieux
·       Nicolas Dupont-Aignan
·       Thomas Thévenoud
Abstention: 3
·       Gilbert Collard
·       Jean Lassalle
·       Marion Maréchal-Le Pen
Contenus annexes
Mises au point
(Sous réserve des dispositions de l'article 68, alinéa 4, du Règlement de l'Assemblée nationale)
M. Ary Chalus, M. Gérard Charasse, M. Paul Giacobbi, M. Jacques Moignard, M. Roger-Gérard Schwartzenberg qui étaient présents ou non votants au moment du scrutin ou qui avaient délégué leur droit de vote ont fait savoir qu'ils avaient voulu "ne pas prendre part au vote volontairement".
Votes des groupes