dimanche 20 septembre 2009

POURQUOI UNE ORTHOGRAPHE RUSSE ?


Le journal Le Monde orthographie le nom du ministre israélien du Tourism, Stas Mizeshnikof, à la russe (en transcription latine internationale) : Stas Misezhnikov.

Il applique la même politique à la plupart des personnalités israéliennes d'origine russe ou soviétique, à commencer par la plus célèbre d'entre elles, Nathan Sharansky, qui devient dans ses colonnes, Natan Chtcharanski.

La pratique communément admise est de respecter l'orthographe que la personnalité concernée a elle-même décidé d'adopter, et non de se livrer à une sorte de purisme linguistique.

En plaquant une orthographe russe sur les patronymes de nombreux Israéliens, Le Monde et d'autres médias cherchent en fait à souligner leur origine et à jeter un double doute, sur leur intégration en Israël et sur la réalité d'un "peuple juif" dont la nation israélienne ne serait que l'une des formes modernes.

De nombreux Juifs russes gardent leur patronyme russe, de même que de nombreux juifs est-européens, ouest-européens, ou sépharades ont gardé les leurs. Ce n'est pas un signe de non-intégration en Israël, mais de fidélité envers les origines familiales. C'est une attitude juive traditionnelle, digne de respect et d'admiration.

Les lecteurs du Monde devraient protester contre la pratique de ce journal et exiger la mise en place d'une orthographe strictement phonétique, calquée sur le patronyme réellement utilisé par les intéressés dans leur pays.

jeudi 17 septembre 2009

ISLAM ET NAZISME EN FRANCE, 1944

Volontaire tunisien rejoignant la Waffen SS, 1943.










Vous savez le fondateur du mouvement nationaliste palestinien, El Hadj Amin El-Husseini, Grand Mufti de Jérusalem, était nazi, qu’il avait été reçu par Hitler à Berlin en 1941 et qu’il était devenu le mufti des musulmans servant sous l’uniforme nazi.

Vous savez peut-être aussi que l’Allemagne nazie a recruté des dizaines de milliers de musulmans à travers l’Europe occupée : deux divisions SS en Bosnie, des unités supplétives au Kosovo, en Ukraine, en Russie.

Vous savez peut-être également que l’Allemagne avait commencé à recruter une division SS en Tunisie, pendant les quelques mois - l’hiver 1942-1943 - où elle a occupé ce pays.

Mais ce que vous ne savez sans doute pas, c’est que les mouvements nationalistes musulmans d’Afrique du Nord, notamment algériens, avaient manifesté leur sympathie pour le nazisme dès la fin des années 1930, avant de se rallier massivement ralliés au IIIe Reich après la défaite française de 1940.

De même, vous ne savez sans doute pas que les Nord-Africains musulmans vivant en France métropolitaine soutenaient très largement la collaboration avec l’Allemagne.

Enfin, vous ne savez probablement pas que les Nord-Africains musulmans étaient particulièrement nombreux au sein de la « Gestapo française » de la rue Lauriston, au point que celle-ci avait été rebaptisée « Gestapo arabe ».

L’encyclopédie en ligne Wikipedia a commencé à publier des articles sur cette question. Leur lecture est édifiante, en dépit de quelques faiblesses d’expression ou d’analyse.

Le nazisme musulman français pendant l’Occupation ? Le chaînon manquant entre antisémitisme, nazisme, islamisme, panarabisme, nassérisme, baathisme, palestinisme.

Essentiel.

Simon Maujean

Légion nord-africaine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Légion nord-africaine ou Brigade nord-africaine (LNA ou BNA), ce qui correspond mieux à sa plus modeste réalité était une unité de collaboration paramilitaire avec l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.

La Légion nord-africaine est créée au début de l’année 1944 par Henri Lafont, responsable français de la Gestapo, et le nationaliste algérien Mohamed el-Maadi (ancien officier français membre de la Cagoule d'extrême droite) sous les ordres du colonel SS Helmut Knochen, n°2 de la police allemande en France (Sipo et SD, incluant la Gestapo).

La légion nord-africaine, aussi appelée « Phalange », constitue une force supplétive au service de l’armée allemande composée de musulmans recrutés parmi la communauté nord-africaine présente en France, en particulier en région parisienne. Elle ne doit pas être confondu avec la Phalange africaine créée par le gouvernement de Vichy pour lutter contre les troupes alliées en Tunisie après leur débarquement en Afrique du Nord en novembre 1942.

En janvier-février 1944, la Brigade nord-africaine comprend 300 membres organisés en cinq sections dirigés par Henri Lafont qui porte le grade d'Hauptsturmführer dans la SS. Son adjoint est Pierre Bonny, l'ex "premier flic de France", lui aussi membre éminent de la "Gestapo française", avec le grade d'Obersturmführer. Les 5 chefs des 5 sections sont Paul Maillebuau, Paul Cazauba, Alexandre Villaplana, Paul Clavié et Lucien Prévost , tous promus sous lieutenants SS (Untersturmführer) tout comme Louis Pagnon le chauffeur de Lafont , nommé officier de réserve (NB : ces hommes n'ont rien à voir avec les Waffen SS français, ils sont aux ordres d'une autre branche de la SS, le Sipo-SD, police allemande de la SS, souvent appelée par erreur "Gestapo").

La troupe comprend aussi près de vingt sous-officiers français : Abel Danos, Raymond Monange, Chaves, Haré, Paul Victor etc.

Les officiers et sous-officiers portent l'uniforme SS, type SD. La troupe un équipement ressemblant assez à ceux de la Milice, ceinturon et poignard de la Waffen SS en prime. Tous ont reçus une carte verte de l'avenue Foch (SD) de Paris, certifiant leur appartenance à la SS .

La brigade prend part à des combats contre la résistance intérieure française, en Limousin (trois sections participent aux combats contre le maquis de Tulle), en Périgord (une section) et en Franche-Comté (une section). La Légion nord-africaine se fait remarquer par ses atrocités contre les civils tandis que les plus politisés de ses membres se rendent compte que le combat qu'ils mènent n'a pas de liens avec l'indépendance de l'Algérie. La légion est dissoute en juillet 1944 quand la troupe se disperse.

http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gion_nord-africaine

Maquis de Tulle, contre lequel opère la Légion nord-africaine

Extrait d’un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cette région a été profondément marquée par les 99 pendus de Tulle le 9 juin 1944 et le massacre d'Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944 suite au débarquement en Normandie et au passage de la division SS Das Reich en Corrèze et en Haute-Vienne.

De même, ce maquis a été troublé par les antagonismes constants entre les maquis Armée secrète (AS) et Francs-tireurs et partisans (FTP) quant aux modes d'actions (notamment à Tulle et à Guéret), à la répartition des pouvoirs locaux à la Libération en août 1944 ainsi qu'à l'ampleur de l'épuration.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maquis_du_Limousin

Mohamed el-Maadi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mohamed El Maadi, né le 2 janvier 1902 à la Séfia (département de Constantine) en Algérie et décédé en Égypte vers 1954, était un nationaliste algérien.

Fils du Caïd Mahfuz al-Ma'adi, Mohamed El Maadi fut probablement le plus célèbre des Algériens qui collaboraient en France avec le Troisième Reich pendant l'occupation. Ancien capitaine de l'armée française, Mohamed El Maadi était Chevalier de la légion d’Honneur.

Il quitte l'armée en 1936 puis dans la première période de l'occupation allemande milite au Mouvement social révolutionnaire. Il devient ensuite le responsable des questions inhérentes au Maghreb au sein du Rassemblement national populaire de son ami Marcel Déat ou il organise le Comité RNP nord-africain.

Durant la même période, il entre en contact avec les cercles indépendantistes algériens présents en France et fonde en janvier 1943, un bimensuel « Er Rachid » qui est financé par l'Abwehr et atteint un tirage de 80.000 exemplaires.

En 1943, Mohamed el-Maadi rencontre Henri Lafont, chef du bureau de la Gestapo parisienne avec qui il fonde la brigade Nord-Africaine officiellement constituée le 28 janvier 1944 avec le patronage d'Helmut Knochen, le chef de la Gestapo en France. Cette brigade est formée d'environ 300 Arabes et Kabyles, provenant essentiellement du quartier « de la Goutte d'Or » à Paris.

En août 1944, il se réfugie avec son épouse en Allemagne où il est accueilli par le Grand Mufti, Amin al-Husseini.

Il serait décédé en Égypte entre 1954 et 1957.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_el-Maadi